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Une nouvelle étude de l’Union postale universelle l’affirme: le marketing direct conserve toute sa pertinence pendant la pandémie de COVID-19

«Comme l’a montré une étude conduite par Royal Mail, avec plus de personnes restant chez elles, le publipostage revêt une plus grande importance et stimule plus que jamais les transactions en ligne», a écrit le Forum pour le développement du marketing direct (FDMD) de l’UPU dans son nouveau rapport, intitulé «COVID-19, Posts and direct marketing» (COVID-19, postes et marketing direct).

Le FDMD réunit des opérateurs postaux, des entreprises du secteur privé et des associations du secteur postal.
 
S’appuyant sur des renseignements exclusifs fournis par les acteurs du marché du marketing direct, parmi lesquels certains des plus gros acteurs postaux du monde entier (United States Postal Service et China Post) et des associations sectorielles de premier plan, le rapport du FDMD constitue une analyse approfondie ainsi que la marche à suivre et souligne les opportunités qui s’offrent au marketing direct durant et après la pandémie.
 
Tout comme les volumes mondiaux de courrier, le marketing direct a connu une baisse imputable à la pandémie de COVID-19. Mais, d’après le rapport, comme lors de la crise financière de 2008, les postes peuvent aider à relancer le marketing direct à mesure que les économies se rétablissent.Le rapport indique que le publipostage physique reste une activité centrale pour les postes (80% des opérateurs postaux proposent ce service), tandis que la pandémie actuelle et la croissance du commerce électronique ont accéléré le besoin pour les postes de se positionner comme les consolidatrices des services physiques et numériques dans le domaine du marketing direct.
 
Le marketing direct a décliné sur la plupart des marchés. Ainsi, aux États-Unis d’Amérique, son volume a chuté de 36,4% au deuxième trimestre de 2020 par rapport à la même période en 2019. Malgré des volumes accrus ou stables pour le publipostage dans les domaines des assurances, des activités non lucratives et de la politique, les secteurs du commerce de détail, des loisirs, du tourisme et des finances ont tous considérablement réduit leurs programmes de publipostage.
 
Des baisses similaires ont été observées durant la crise de 2008, quand les secteurs de l’immobilier, des prêts hypothécaires et des cartes de crédit ont cessé toute activité de marketing. Une fois rétablis, ces secteur ont repris leurs programmes de marketing direct.
 
À mesure que les entreprises reprendront leur élan après la pandémie, elles continueront à avoir besoin d’une plate-forme leur permettant de bâtir la reconnaissance de marque et de mobiliser la clientèle, a souligné le rapport.
 
Les postes et les prestataires doivent aider les clients à avoir un argument commercial convaincant pour leur investissement dans le marketing direct.
 
Des réseaux médiatiques compétitifs tels que la télévision avancée concurrenceront le publipostage en tant que plate-forme pour acquérir de nouveaux clients. Toutefois, le rapport du FDMD précise que les consommateurs se sont ralliés derrière les postes comme moyen de communication, d’égalité et d’interconnectivité nationales et mondiales.
 
Plus que jamais, «l’innovation, l’intégration de moyens hors et en ligne et les données seront les éléments clés de la réalité du marketing direct post-COVID-19», dans laquelle le marketing direct sera encore une fois promu comme «un outil gagnant qui accélérera la reprise tant attendue», a indiqué le rapport.