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La jeunesse, tremplin de la philatélie future

C'est parce que 70% des dans le monde ont commencé à collectionner les timbres-poste dès leur enfance que plusieurs postes, dont la poste belge, s'adressent de plus en plus aux enfants, les clients de demain.

«La philatélie n'est pas un loisir en voie de disparition tel que le prétendent certains», a déclaré le représentant de la poste belge aux membres de l'Association mondiale du développement de la philatélie, lors d'un forum consacré à la philatélie chez les jeunes, tenu récemment à l'UPU, où la Belgique, la Croatie, l'Espagne, le Portugal et la Slovaquie ont fait part de leur riche expérience en la matière.

Les jeunes écrivent de moins en moins de lettres et leur intérêt pour le timbre va décroissant, a reconnu la poste belge, mais celle-ci n'épargne pas les moyens pour les intéresser à l'un des passe-temps les plus populaires du monde.

Dans un premier temps, elle a créé des timbres axés sur des personnages de bandes dessinées. Ensuite, chaque adhérent au club «Stampilou», nom issu de la contraction entre Stam et Pilou (personnages très connus chez les enfants belges), reçoit un album. Des timbres portant sur les plantes, les animaux, l'histoire, la géographie, etc. leur sont ensuite envoyés de façon périodique, jouant ainsi un rôle didactique.

Au Portugal, pour développer le marché de la philatélie au cours des 20 prochaines années, la poste publie, depuis 2007, un album de timbres pour enfants. Disponible en portugais et en anglais, ce livre évoque l'histoire et les techniques de fabrication et de conservation du timbre-poste. L'objectif est d'attirer 3000 nouveaux clients parmi les enfants et de vendre 12 000 albums en trois ans.

De l'autre côté de l'Atlantique, pour «rester dans l'air du temps», la poste canadienne a acheté un quartier sur le réseau social virtuel «Second life». Les jeunes peuvent y acheter des timbres, en échanger d'autres et partager enfin leurs collections avec leurs pairs à partir d'un monde virtuel qu'ils créent eux mêmes.