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Le système de contrôle mondial obtient le feu vert

L'UPU va concentrer ses efforts à finaliser un nouveau système de contrôle mondial pour la qualité de service dont la mise en œuvre est prévue d'ici à 2010.

Les Pays-membres ont adopté aujourd'hui, à l'unanimité, une proposition pour développer et mettre en œuvre un système de contrôle mondial dont le but sera d'évaluer la qualité de service pour le courrier prioritaire arrivant et établir le lien entre cette qualité de service et les frais terminaux (la rémunération que reçoivent les pays pour le traitement du courrier international arrivant d'autres pays). Le système sera aussi utilisé pour évaluer le degré de réussite des projets financés par le Fond pour l'amélioration de la qualité de service de l'UPU.

Des vérificateurs externes et indépendants mesureront la qualité de service en envoyant des lettres test prioritaires dans le réseau exploité par les opérateurs postaux participants. Grâce à la technologie basée sur l'identification par radiofréquence (RFID), le système permettra de mesurer le temps qu'un opérateur met pour livrer les envois test à destination depuis le moment de leur prise en charge. Le système comparera les résultats des évaluations avec les valeurs prescrites par les normes de distribution du courrier international arrivant dûment reconnues par l'organe compétent de l'UPU. Ces normes devront être compatibles avec les normes de distribution nationales publiées par chaque opérateur postal désigné.

Entre mars et juin de cette année, trois pays du Golfe, soit l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar ont testé diverses technologies RFID pouvant servir au système de contrôle mondial dans le cadre d'un projet pilote. L'UPU collecte actuellement des informations en vue de lancer un appel d'offres pour identifier la solution finale.

«L'UPU a fait de grands efforts, au cours des dernières années, pour améliorer la qualité de service, mais nous devons tous améliorer cette qualité de façon générale,» a déclaré Carlos DA SILVA du Portugal, qui a fermement appuyé la proposition. «Le système exigera un investissement important, mais il en vaut le coût, et j'estime que tout le monde doit faire sa part.»