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SCM: participation en hausse

Trente nouveaux pays ont rejoint le système de contrôle mondial (SCM) de l'UPU, le système d’évaluation de la qualité de service.

Ceci porte à 48 le nombre total de pays participants depuis le lancement du système en 2009.

Le SCM (aussi connu comme GMS, l'abréviation anglaise du système) exploite la technologie d’identification par radiofréquence (RFID) pour évaluer la qualité du service de la poste aux lettres sur le segment arrivant.

Vingt-cinq nouveaux membres ont pu économiser des dizaines de milliers de dollars, grâce à un accord spécial conclu entre l’UPU et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui permet au pays bénéficiaire d’acquérir l’équipement hors taxe. Le PNUD supervise les aspects logistiques, notamment le dédouanement et la livraison de l’équipement sur le site d’installation.

Utilisateur satisfait

La Malaisie a décidé de participer au SCM dès l’année de son lancement.

«Avant d’adhérer au système, nous effectuions toutes les opérations de suivi et de contrôle de la qualité du service international pour le courrier arrivant manuellement. Nous pensions bien faire, mais le contrôle manuel ne permettait pas vraiment d’évaluer de bout-en-bout et n’était pas indépendant», explique Chum Choy Han, de Pos Malaysia.

Et le SCM a tenu ses promesses d’aider les pays à améliorer la qualité de service.

«Les premiers résultats ont montré que nous ne faisions pas aussi bien que d’autres pays. Nous avons alors collaboré avec l’équipe du SCM sur les points à améliorer. L’intérêt du SCM, c’est la fiabilité de son diagnostic. Cela nous a beaucoup aidé pour savoir pourquoi et dans quels domaines nous n’étions pas efficaces, et comment nous pouvions remédier à ces défaillances», conclut-elle.