Les responsables de la qualité postale de 11 pays se sont réunis cette semaine pour mieux comprendre le système de contrôle mondial de l’UPU.
Ce premier atelier, tenu au Bureau international à Berne les 26 et 27 juillet, sera suivi l’année prochaine par six autres séances de formation dans différentes régions du monde.
Le système de contrôle mondial, plus connu sous son acronyme anglais GMS, a été lancé en 2009. Une cinquantaine de postes utilise actuellement ce système pour contrôler la qualité de traitement du courrier international grâce à l’utilisation de puces à radiofréquence. Le suivi permet d’identifier les obstacles qui ralentissent le traitement du courrier, explique Géraldine Krebs, analyste au Bureau international. «C’est un peu comme aller chez le médecin et obtenir un radiographie de son système. On peut voir quand quelque chose ne tourne pas rond.»
Lorsqu’ils adhèrent au système, les pays reçoivent une augmentation de 2,5% au titre des frais terminaux ainsi qu’une hausse supplémentaire de 2,5% lorsqu’ils respectent les délais de distribution nationaux. Les pays défaillants se voient pénalisés d’une réduction de 0,3%.
Présence mondiale
L’atelier a accueilli des participants du Bélarus, du Ghana, de Gibraltar, de l’Iran, de la Namibie, des Antilles néerlandaises, de la Russie, de Singapour et de la Suisse. Les postes suédoise et britannique ont aussi partagé leur expérience du système. «Il y avait des pays nouveaux au système, d’autres qui envisagent de l’adopter et enfin d’autres qui le connaissent très bien», a précisé Antonio Caeiro, chef du projet au Bureau international. «L’atelier avait pour objectifs de mieux se connaître et de partager ce qui se fait de mieux dans les pays.»
L’atelier de deux jours a permis d’aborder les thèmes suivants: l’architecture du système de contrôle mondial, la collecte et l’analyse des données et l’utilisation des résultats pour cibler les failles de service et améliorer la qualité et la distribution dans les délais.
«J’ai trouvé l’atelier intéressant, et j’ai beaucoup appris», a déclaré Samuel Nicholas, responsable des opérations à Nieuwe Post, la poste des Antilles néerlandaises. «J’ai pu rendre visite à plusieurs services du Bureau international et maintenant je comprends mieux comment fonctionnent les frais terminaux.»
«Je suis venu à l’atelier, car nous y avons vu une opportunité de nous perfectionner», a ajouté Robert Ezekiel Asiedu, responsable du projet à la poste ghanéenne. «De retour dans mon pays, je mettrai en application ce que j’ai appris.»