L’UPU et ses pays-membres viendront en aide aux sinistrés pakistanais. Un fonds spécial collectant les contributions volontaires a été ouvert.
L’UPU examine quotidiennement l’évolution de la situation postale en liaison avec la poste pakistanaise et tient ses pays-membres informés grâce à son système d’informations urgentes (EMiS).
Selon la poste pakistanaise, plus de 1300 bureaux de postes sont endommagés ou détruits. Ces inondations constituent la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire du pays. La priorité consiste à mettre en place des bureaux de poste mobiles dans les régions touchées par la catastrophe, ne serait-ce que pour acheminer l’aide d’urgence aux victimes.
L’UPU a déjà affecté 100 000 CHF à cette catastrophe. La somme servira notamment à l’achat de véhicules qui seront utilisés comme des bureaux de poste mobiles et de camionnettes pour la distribution du courrier. «Nous devons parer aux besoins les plus urgents, car aujourd’hui nous ne sommes pas encore en mesure d’estimer l’ensemble des pertes», déclare Abdel Ilah Bousseta, directeur de la coopération au développement à l’UPU. Pour l’instant, les échanges de courrier vers le Pakistan se poursuivent.
En tant qu’institution spécialisée des Nations Unies, l’UPU se joint au réseau de l’ONU pour coordonner toute aide fournie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de solliciter l’aide de l’UPU pour collecter le plus d’informations possibles sur les adresses, les codes postaux ainsi que des cartes géographiques pour faciliter la coordination de leur assistance. L’OMS a urgemment besoin de ces informations pour localiser les infrastructures sanitaires du pays, notamment à Islamabad, et pour organiser l’aide humanitaire et les travaux des experts sur place.
On estime à 17 millions le nombre de personnes touchées par les inondations au Pakistan. Un mois après le début des pluies torrentielles de mousson qui ont poussé des millions de sinistrés à fuir villes et villages, des milliers d’habitations, de terres agricoles et d’infrastructures essentielles sont très endommagées ou détruites dans une grande partie du pays, notamment dans le nord-ouest de la province de Khyber-Pakhtunkhwa.