L’UPU et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont confirmé leur volonté de tirer parti du réseau postal mondial pour fournir aux migrants des services de transfert d’argent fiables et abordables.
Le Directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar A. Hussein, et le Directeur Général de l’OIM, William Lacy Swing, ont pris des engagements en ce sens à l’occasion d’une rencontre qui a eu lieu à Genève la semaine dernière, lors de laquelle ils ont discuté des résultats d’un projet conjoint actuellement mené au Burundi.
Les deux organisations ont lancé ce projet à la fin de 2016, dans le but de créer un nouveau produit pour améliorer l'accès des migrants aux services de transfert de fonds, aussi bien au niveau national qu’au niveau international, et pour réduire les coûts. Grâce au système IFS (International Financial System) de l’UPU, un nouveau service de transfert de fonds national sera déployé en mai. A partir de juillet, ce service sera également disponible à l’international.
Chacun des 142 bureaux de poste du pays a été équipé de la technologie mobile nécessaire et le personnel des postes bénéficie d’une formation concernant le fonctionnement du nouveau service.
Les deux organisations ont fait part de leur volonté d’appliquer ce modèle de coopération à d’autres pays où les migrants rencontrent des difficultés à trouver des services de transfert de fonds bon marché. Les deux dirigeants ont discuté de la manière dont l’extension du projet pour inclure ces populations vulnérables pourrait contribuer à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable des Nations Unies et en particulier de l’objectif 10 concernant la réduction des inégalités, lequel prévoit une baisse des coûts des envois de fonds d’ici à 2030.
«Grâce à ce partenariat avec l’OIM, l’UPU prouve la pertinence du réseau postal pour aider à réduire les coûts de transfert de fonds, ainsi que pour faciliter l’inclusion financière, deux objectifs clés pour la communauté internationale comme l’illustrent les Objectifs de développement durable des Nations Unies,» a déclaré Bishar A. Hussein.
De son côté, William Lacy Swing a réaffirmé son soutien dans le cadre de cette collaboration.