Dans le cadre d'un projet coordonné par la poste du Qatar, Q-Post et deux autres postes voisines testent actuellement différentes technologies d'identification par radiofréquence (RFID) afin de mesurer la qualité de service dans la région du Golfe.
Depuis le début de mars, le temps d'acheminement de la poste aux lettres circulant entre le Qatar, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite est mesuré grâce à des puces RFID lues à distance et sans contact visuel au passage de sept portiques ou lecteurs RFID installés dans les établissements de traitement du courrier.
Ce projet vise à étudier en temps réel les technologies RFID semi actives et passives, afin de mesurer la qualité de services des envois de la poste aux letters. Durant trois mois, ce projet devra tester les capacités des différentes technologies dans le même environnement sur le terrain et en temps réel. Le projet pilote aidera les différentes parties concernées à obtenir des informations concrètes pour le choix des nouvelles technologies et il permettra d'étudier l'usage de ces nouvelles technologies pour le système de contrôle mondial de l'UPU. A terme, ce système mesurera, au moyen de la technologie RFID, le temps mis par le pays de destination pour acheminer le courrier arrivant jusqu'au point final de sa distribution. Un lien sera ainsi établi entre la qualité de service et le taux de rémunération pour les pays destinataires du courrier.
Lors du Conseil d'exploitation postale, en janvier, le groupe de projet «Qualité de service» a décidé d'aller de l'avant avec ce système et d'insister sur l'interopérabilité de technologies distinctes. Différentes normes seront définies cette année, et la première phase pilote du système de contrôle mondial aura lieu en 2009. Ce système sera ensuite étendu à tous les Pays-membres de l'UPU. En plus de servir au calcul des frais terminaux, ce système pourra être utilisé par les opérateurs pour améliorer les flux de courrier grâce aux informations fournies par le système.