Le directeur général de l’UPU s’est adressé aux délégués du 16e Congrès météorologique mondial mardi à Genève.
Edouard Dayan a souligné l’importance du secteur postal dans la lutte contre les changements climatiques et la réponse aux catastrophes naturelles lors d’une allocution prononcée pendant l’ouverture du 16e Congrès météorologique mondial.
Le Congrès, qui se tient du 16 mai au 3 juin, rassemble des délégués des 183 Etats membres de l’Organisation météorologique mondiale.
«L’infrastructure postale est très souvent détruite ou largement endommagée lors de catastrophes naturelles, qu’il s’agisse de tremblements de terre, d’inondations ou encore d’ouragans», a déclaré Edouard Dayan. «Très souvent, les services postaux sont déterminants pour les populations sinistrées qui, comme récemment au Japon, n’ont plus que la poste pour envoyer des nouvelles à leurs proches ou bien recevoir des dons ou de l’argent.»
Edouard Dayan a remercié l’OMM et son secrétaire général, Michel Jarraud, de leur soutien en vue de la création, à l’UPU, d’un fond d’urgence et de solidarité qui sera utilisé pour aider à reconstruire les infrastructures postales endommagées à la suite de catastrophes naturelles. Le Conseil d’administration de l’UPU doit approuver les règles d’administration et de gestion du fond plus tard cette année. La création du fonds a été proposée en 2010 en réponse aux nombreux désastres naturels survenus au cours des dernières années.
Edouard Dayan a aussi souligné les efforts consacrés par les postes pour réduire leur bilan carbone et leur impact sur les changements climatiques. «Nous avons mis au point un programme ambitieux de calcul de cet impact pour nos 191 pays-membres. Nous leur proposons des pistes de réduction de cette empreinte en privilégiant les transferts de technologies et de savoir-faire», a-t-il précisé. «En tant qu’industrie du transport de marchandises présente aux quatre coins de la planète, nous devons assumer notre responsabilité quant à l’impact des activités [postales] sur les changements climatiques et sur l’environnement au sens large.»
«La lutte contre les changements climatiques et le fonds d’urgence illustrent parfaitement le bien-fondé et la nécessité pour les agences du système des Nations Unies de coopérer et de mettre à profit l’expertise des unes et des autres», a conclut Edouard Dayan.