Le Bureau international de l’UPU, le secrétariat de l’organisation à Berne, a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 33% par rapport à 2008 en émettant 1020 tonnes de CO2 en 2012.
Ces résultats sont dévoilés dans la publication Vers une Organisation des Nations unies climatiquement neutre, publiée cette semaine par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Son initiative Greening the Blue recense les émissions de 64 agences, Fonds et programmes onusiens, qui se chiffraient en 2012 à 1,71 million de tonnes de CO2, en baisse de 100 000 tonnes par rapport à 2011.
Le recensement se fait depuis l’appel lancé en 2009 par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, pour que les organisations du système onusien réduisent l’empreinte carbone de leurs activités, de leurs ressources et de l’exploitation de leurs locaux.
Le Bureau international de l’UPU s’était engagé à réduire son empreinte carbone de 20% jusqu’à 2012, pari qu’il a réussi. Chacun de ses quelque 250 employés émet en moyenne 3,76 tonnes de CO2, contre une moyenne de 7,63 tonnes pour chacun des 220 000 employés à l’échelle des Nations Unies.
Pour y arriver, le Bureau international a rénové la façade de son siège, utilise de plus en plus les services de téléconférence, a investi dans des équipements informatiques moins énergivores et utilise de l’électricité hydraulique. Les travaux de rénovation à eux seuls ont permis de réduire la consommation énergétique de 42%, soit des économies annuelles de l’ordre de 110 000 dollars. Le papier utilisé par l’organisation est certifié par le label écologique FSC, et le passage au papier recyclé est actuellement à l’étude.
L’UPU effectue chaque année un inventaire carbone auprès de ses pays-membres. En 2012, les postes du monde ont généré 60 millions de tonnes de gaz à effet de serre, ce qui représente 0,9% du total des émissions liées au secteur du transport.
Conscients de l’impact de leurs activités, plusieurs dizaines d’opérateurs postaux ont, depuis lors, mis en place des mesures écologiques pour réduire leur empreinte carbone.