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Qui fait quoi à l’UPU

Pour Susan Alexander, se voir offrir une place à l’UPU, en Suisse, il y a vingt-cinq ans, c’était un rêve qui se réalisait. Précédemment adjointe au procureur général de l’État de Virginie (États-Unis d’Amérique), Susan Alexander s’était éprise de la Suisse au temps où elle étudiait la littérature comparée à l’Université Duke de Durham, en Caroline du Nord.

Nom: Susan Alexander
Chef du programme «Développement durable»
Direction: Direction des politiques, de la régulation et des marchés
Nationalité: américaine
Langues: anglais, français, espagnol, allemand et suisse allemand


«Durant mes études à Duke University, j’ai passé une année à l’Université de Fribourg, partageant mon temps libre entre Fribourg et Berne, raconte-t-elle. J’ai toujours voulu retourner en Suisse pour y vivre – je voulais pouvoir parler chaque jour dans des langues différentes. J’avais aussi un autre rêve: celui de travailler pour les Nations Unies. Quelle coïncidence incroyable alors de me trouver à Berne et d’entendre dire que l’UPU y avait son siège! J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir réaliser ainsi deux rêves à la fois.»
 
Après ses études à Duke University, Susan Alexander étudia le droit à l’Université de Californie, au Hastings College of the Law de San Francisco, puis entra en fonctions en Virginie. Elle travaille à l’UPU depuis vingt-cinq ans, où elle a commencé en qualité d’expert aux affaires réglementaires, puis elle a gravi les échelons jusqu’à sa position actuelle de chef de programme. Sa passion pour son travail n’a pas faibli un instant depuis le premier jour.
 
«Du fait de mes études, mon intérêt pour le droit international est parfaitement adapté à mon travail dans le domaine de la politique et de la régulation postales, explique-t-elle. Et comme la durabilité n’a cessé de gagner en importance au fil des années, je me suis intéressée aux Objectifs de développement durable des Nations Unies, en particulier à celui relatif à l’égalité des genres et à l’autonomisation des femmes. C’est un privilège de pouvoir ainsi travailler sur des sujets qui me passionnent.»
 
Susan Alexander et son équipe travaillent actuellement sur deux résolutions très importantes adoptées par le Congrès d’Abidjan 2021: une sur l’action en faveur du climat et l’autre sur l’égalité des genres. Brièvement, la première engage l’UPU à viser des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre possibles et la seconde encouragera les postes dans leur ensemble à adopter des approches plus égalitaires entre les genres au sein de leur organisation.
 
Durant de nombreuses années, Susan Alexander, qui aimer cuisiner, randonner, lire et faire de la musique durant son temps libre, a aussi défendu l’égalité des genres en dehors de son travail et a été membre d’une branche locale à Berne d’une association internationale pour les femmes.
 
«J’apprécie autant la dimension sociale que les programmes de défense au niveau mondial en faveur des politiques et les projets de soutien qui contribuent à faire de l’égalité des genres une réalité, déclare-t-elle. En ce qui concerne la musique, j’ai toujours chanté dans des chœurs et j’ai toujours joué toutes sortes de musiques, depuis toute jeune. Je n’imagine pas la vie sans musique. La puissance émotionnelle des voix conjuguées dans un chœur est une sensation physique qui résonne profondément dans le cœur. C’est ce que je ressens quand j’en écoute, et encore plus quand j’en fait moi-même partie.»
 
Pour Susan Alexander, le meilleur dans son travail à l’UPU, c’est la diversité du personnel du Bureau international. «J’ai tellement de chance de pouvoir travailler avec des gens venus du monde entier et d’apprendre ainsi à connaître leur culture en travaillant avec eux. C’est plus difficile que de travailler dans mon propre pays, mais c’est tellement plus enrichissant.»

Cet article est paru dans le numéro de de printemps 2022 du magazine Union Postale.